Don’t leave me par Glitter Sniffer
Ça fait longtemps qu’on l’a perdu
ce p’tit air qui s’envole
Y a des jours faudrait tout, tout raconter
‘Vaut mieux s’enfuir au petit jour
pas revenir, adieu l’amour
Y a des jours on devrait tout essayer
Un p’tit peu
amoureux
C’est juste un mot qu’on s’dit plus
comme toutes ces choses qu’on abandonne
Y a des jours faudrait tout, tout arrêter
Y a pas grand monde aux alentours,
même les sirènes chantent plus l’amour.
Y a des jours faudrait tout, tout oublier
Un p’tit peu
amoureux
Vas-y dis-moi tout c’que tu penses
je sais c’est vrai on a pas eu d’chance.
Y a des jours faudrait tout, tout s’raconter
Faudrait pouvoir prendre le large, mettre les voiles
même si c’est loin, même si c’est mal
Y a des jours faudrait au moins essayer
d’être encore
un p’tit peu
amoureux
Juste un petit peu amoureux
Non, arrête pas même si j’frissonne
après tout ce temps, y a tant de choses qui résonnent
déraisonnent
Et si on était encore
un p’tit peu
amoureux ?
Dis-moi que t’es encore
un p’tit peu
amoureux
Zazie
Y a des qualités de silence
Comme les étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l’on entend presque pas
Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas
Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l’aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent
Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain
On apprend tout de ses souffrances
Moi, j’ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l’absence
Je suis plus vivant que je crois
Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps
Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d’autres, pas à moi
Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement
Tu m’manques
Jean-Jacques Goldman
Samedi je pars en vacances
Quinze jours
loin de toi
Cette séparation
m’angoisse
Je ne peux me résoudre à te laisser
seul
J’air peur
Quinze jours
sans toi
sans te voir
te sentir
sans ta peau
et puis
l’angoisse du retour
Dans quel état seras tu ?
Dans quel état serons nous ?
J’air peur…
Hier soir, j’ai enfin trouvé le courage (ou peut être la curiosité) nécessaire pour ouvrir mon journal. Tu m’avais écrit. Je t’ai lu. J’ai pleuré. J’aurais aimé de serrer contre mon coeur, tu dire combien je t’aimais, te dire que tout allait s’arranger…
Je t’ai rejoint dans ton repère. Tu jouais, bien sûr avec Elle. Je me suis alors contenté d’un baiser dans tes cheveux et je suis retournée me coucher, seule.
J’ai mal dormi. Je ne me souviens pas avoir rêvé, même pas de nous.
Je ne te l’ai donc pas dit hier mais « Je t’aime. Si tu le voulais ne serait ce qu’un tout petit peu… je suis sûre que tout pourrait s’arranger ! ».