Je regardais de vieilles photos,
Pour essayer de saisir un peu de ces doux moments passés,
Une feuille est alors tombée de nul part,
Sans doute encore une lettre pour Elle !
Non…
Une vieille lettre que tu avais écrite pour moi,
Sans jamais me l’envoyer,
Sans jamais me la donner,
C’était le jour suivant une douloureuse discussion entre nous,
Un soir où je te comptais mon angoisse du futur,
Du jour où tout aurait disparu entre nous,
Tu me conjurais d’avoir confiance en l’amour,
D’avoir confiance en ton amour, en toi,
Bien sûr j’ai pleuré,
A lire tes mots si passionnés,
A lire tes mots tout gonflés d’amour, de toujours,
A déchiffrer ton écrire si caractéristique,
Tes petites de pattes de mouche,
J’ai pleuré assise sur le parquet,
J’ai pleuré sur cet amour perdu,
J’ai pleuré constatant que déjà au tout début,
Au tout début déjà tu n’arrivais pas à me parler !
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14 février, 2007
vielle lettre
3 janvier, 2007
A toi seul…
Je n’ai jamais parlé de moi qu’à travers toi,
Je n’arrive à me livrer qu’à toi,
Toi seul m’a vu telle que je suis vraiment,
Tous me croient si forte,
Il est étrange qu’aujourd’hui encore tu soies le seul à qui je puisse parler,
Face aux autres, j’ai honte, peur de décevoir,
Ce blog je l’ai commencé pour pallier ton absence,
Pour trouver un autre moyen d’expression,
Bien sûr rien de réel, rien que l’anonymat,
Ici personne ne me connais,
Ici je ne suis plus la cadre dynamique,
Ici plus de masque,
Rien que moi,
Rien que moi,
Seule face à l’immensité du web,
Seule face à ton manque,
Seule…
17 octobre, 2006
10 octobre, 2006
2 octobre, 2006
Une blondasse et un barbu !
Il vaut mieux tourner tout ça en dérision !
C’est tellement ressemblant !
Et puis
je ne suis pas jalouse
Je suis juste triste
Triste de ce que je n’ai pas
Triste de ce que je n’ai jamais eu
pas de poèmes enflammés
pas de rimes désespérées
pas de textos amoureux
pas de week-end à l’hôtel au bord de la mer
pas de promenade en amoureux toute la nuit
pas de photomaton
pas de mutilation
Je croyais notre amour immense
Mais tu l’aimes tellement plus que tu ne m’as aimé
C’est bien ça le pire !
J’avais dit de la dérision pas de l’apitoiement !