Merci
Merci
A vous
A vous tous
A vous qui êtest juste passés
A vous qui m’avez laissé un mot
Simplement merci !
Merci
A vous
A vous tous
A vous qui êtest juste passés
A vous qui m’avez laissé un mot
Simplement merci !
Je suis désolée de ne même pas prendre le temps de passer par ici,
Je cours, je marche, je grimpe, je visite,
Je fréquente beaucoup la gent immobilière,
Je me cherche un nouveau chez moi,
Un petit endroit ou me cacher,
A l’abri du froid et du monde,
Un petit havre de paix pour mes chats et moi,
Un endroit exempt de toute trace de Lui,
Un endroit sans rêve impossible, sans espoir imbécile,
Un endroit sans cette perpétuelle déception…
Lui bien sûr me complique la tache,
Me culpabilise,
Me dit oui, me dit non,
Et cet espoir fou de pouvoir m’enfuir loi de cette prison,
Cet espoir qu’il assume et accepte de vendre cet appartement,
Cet espoir me semble tout aussi imbécile…
J’analyse mes sentiments et réalise que je commence à avoir du mal à m’exprimer sur mon propre blog.
Je développe le même sentiment qui fait que je ne parle pas à ma famille ni à mes amis. Ils ont décidé ce que je devait faire, ce qui était bon ou non pour moi et me font part de leur désapprobation si je ne me plie pas à leurs décisions…
Soyons clair je ne pense pas être totalement débile, vos solutions je les avais bien trouvées toutes seule.
Je connais l’issue.
Mais je suis comme je suis.
J’ai du mal à prendre la décision, je m’accroche à une histoire dans laquelle je me suis énormément investie mais qui aujourd’hui n’existe plus.
Je suis faible.
Et alors ?
Je suis comme ça !
Je n’ai pas ouvert ce blog dans l’espoir de trouver une solution mais parce que j’avais besoin d’exprimer des choses qui étaient en moi, j’avais envie de trouver cette épaule que je n’ai pas pour pleurer.
J’ai envie que l’on m’écoute sans me faire de reproche.
Je ne veux plus entendre que je vous déçois.
Encore une semaine qui s’achève
Des espoirs qui s’envolent
Je me complais dans l’indécision et l’inaction
Vous me conseillez tous de partir
La seule issue serait donc de fuir, d’abandonner
Tout cela est tellement angoissant
Tellement difficile
Abandonner la douceur de mon cocon
Pour me jeter dans l’inconnu, dans le vide, dans le froid
Il me faudrait déployer une énergie considérable pour y arriver
Et je suis tellement fatiguée
Cette vie me désole,
Cette vie avec toi me désole…
Hier, en attendant mon bus près de l’Arc de Triomphe,
Je me suis souvenue,
Souvenue d’une balade que nous avions faite,
Main dans la main,
C’étais je crois un dimanche,
Qu’il était doux d’être ensemble,
De parler de rien,
De se promener dans les rues de Paris,
Il me semble que c’était il y a une éternité…
Comment avons nous pu en arriver là ?
Tu étais mon évidence,
Celui que je croyais être fait pour moi,
Jamais je n’avais autant fait confiance,
Je nous voyais déjà finir notre vie tous les deux…
Comment avons nous pu en arriver là ?
J’aimerais me souvenir de cette complicité que nous avions.
Aujourd’hui, nous vivons côte à côte comme deux étrangers,
Nous ne nous parlons plus,
Nous ne passons plus de temps ensemble…
Le temps passe et déjà je n’arrive plus à me souvenir,
De la dernière fois que tu m’as pris la main,
De la dernière fois que tu m’as embrassé,
De la dernière fois que tu as effleuré mes seins alors que je m’habillais,
De la dernière fois que tu m’as demandé de dormir tout contre toi,
De la dernière fois que tu m’as dit que tu m’aimais…
Je n’ai même pas réussi à garder le souvenir de ces petits gestes qui faisaient la douceur de mon quotidien…
Un soir de la semaine dernière,
Un soir où l’alcool m’a aidé à te poser cette question,
Je t’ai demandé si tu ne m’aimais vraiment plus du tout,
Tu n’as pas répondu,
J’ai compris.
Entre nous il n’y avait plus que des souvenirs,
Eux aussi ont presque tous disparus…
C’était il y a 12 ans
Nous avions découvert l’amour ensemble
Je fus « la première fille qu’il a tenu dans ses bras »
Un jour, il est parti faire son service en Bolivie
Là bas, il en a rencontrée une autre
Du jour au lendemain je n’existais plus
Ils se sont mariés
Un après midi d’automne, je l’ai aperçu
Nous étions dans le même wagon de métro
Situation pour le moins improbable
Mais je l’ai immédiatement reconnu
Lui non
Que dire de plus
J’ai été la première qu’il ait aimé
Il m’a promis monts et merveilles
Il ne m’a même pas reconnu
Il ne m’a même pas reconnu
Il y a des jours,
Des jours où rien ne vient,
Le vide absolu,
L’impression de n’avoir rien à dire,
Ou peut être d’avoir déjà tout exprimé,
Envie de dormir,
Fatiguée de tout et surtout de moi…
Et puis ces petites frustrations,
Perpétuelles déceptions,
Envies non assouvies,
Et surtout, le manque d’amour,
Le manque de tendresse,
Physique,
Envie qu’on me serre dans ses bras,
Envie d’être cajolée,
Mais paradoxalement,
Juste l’envie de rentrer chez moi et de dormir…