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14 février, 2007
vielle lettre
Je regardais de vieilles photos,
Pour essayer de saisir un peu de ces doux moments passés,
Une feuille est alors tombée de nul part,
Sans doute encore une lettre pour Elle !
Non…
Une vieille lettre que tu avais écrite pour moi,
Sans jamais me l’envoyer,
Sans jamais me la donner,
C’était le jour suivant une douloureuse discussion entre nous,
Un soir où je te comptais mon angoisse du futur,
Du jour où tout aurait disparu entre nous,
Tu me conjurais d’avoir confiance en l’amour,
D’avoir confiance en ton amour, en toi,
Bien sûr j’ai pleuré,
A lire tes mots si passionnés,
A lire tes mots tout gonflés d’amour, de toujours,
A déchiffrer ton écrire si caractéristique,
Tes petites de pattes de mouche,
J’ai pleuré assise sur le parquet,
J’ai pleuré sur cet amour perdu,
J’ai pleuré constatant que déjà au tout début,
Au tout début déjà tu n’arrivais pas à me parler !
13 février, 2007
Pourtant
Je me souviens de tout du premier jour
Naïve j’aspirais au parfait amour
Pour peine perdue je me suis battue
Au bonheur évanoui, que reste t-il de mes chimères
Je t’ai tout donné, tout sans hésiter
Ma peau, mon sang, mon coeur et trois années
Pourquoi trahir ?
Dis-moi ton plaisir
A torturer ainsi sans un regret mes sens et ma vie
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m’as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J’implore encore
Brise les chaînes qui m’attachent à toi
Car pourtant je t’aime…
Tous autour de moi me crient le vrai
Les yeux bandés pour toi, même si je sais
Passable sermon
Je souris pardon
Vos mots, votre pitié, n’atteignent pas mon être aliéné
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m’as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J’implore encore
Brise les chaînes qui m’attachent à toi
Car pourtant je t’aime…
Je hais cet ange noir que tu es
Je porte encore cette entaille que tu m’as fais
Et je transpire de tout mon sang
Ma passion de toi et ma rage autant
Garde tes mots et tes présents
Je les méprise autant que tu me mens
J’implore encore
Brise les chaînes qui m’attachent à toi
Car pourtant je reste là
Elodie Frégé