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25 janvier, 2007
L’abandon
La chanson de Zophiel me fait du mal, me fait du bien…
Il est tard.
Non en fait,
Pas très tard.
Mais en tout cas trop tard
pour que toi et moi on se voit
Et surtout pour que moi,
je vienne jusqu’à chez toi.
Ne me demande pas de me souvenir du temps
où je venais même par mauvais temps,
quand je venais
à n’importe quelle heure,
avec le sourire et des fleurs.
Parce que ce temps-là,
moi quand j’y repense,
je me dis que c’était un autre que moi,
mais sûrement plus moi.
Je ne me souviens plus de la première fois
où je me suis dit
« Je ne t’aime plus »
Je ne sais pas pourquoi,
d’un jour à l’autre
tout ce qui me plaisait m’a d’un coup énervé chez toi.
J’aime plus les bruits
que tu fais quand tu dors,
j’aime plus ton rire,
j’le trouve toujours trop fort.
Alors je quitte la pièce mais même la,
Je te jure que je l’entends quand même.
Ces choses là ne s’arrangent pas.
Ne me dis plus jamais que tu m’aimes.
Parce que quand tu dis ça,
J’ai l’impression d’être un monstre.
Mais comment je peux penser ça de toi ?
Je te regarde assise là, et je vois.
Quelqu’un,
qui m’a toujours voulu qu’du bien mais.
Quelqu’un,
qui m’a dit oui quand je lui ai dit viens,
Quelqu’un,
que j’ai l’impression d’avoir toujours connu,
Mais quelqu’un,
que je ne connais plus.
Je ne te regarde pas,
Je ne te souris pas.
Je ne fais pas attention à toi.
A chaque fois qu’on voit des gens,
c’est simple,
dès qu’il y à quelqu’un d’autre,
pour moi, t’existes plus vraiment.
J’ose même plus penser
à notre mono position sexuelle,
bienvenue au royaume de la relation bimensuelle.
C’est triste de se dire
qu’il ne nous reste plus que des souvenirs.
C’est dur à dire mais faut bien le dire.
Alors,
je compte jusqu’à trois
et je commence à parler.
Toi tu commences à paniquer,
je regarde tes yeux devenir
tout rouges pendant que
tu montres la porte du doigt
en gueulant
« Bouge, Bouge de chez moi. »
En descendant la cage d’escalier
je presse le pas pour plus t’entendre crier.
Ca y est, je fuis.
Quelqu’un a du rajouter des marches,
ou alors c’est l’effet du H,
mais plus je m’échappe plus ta voix me rattrape.
Pendant que tu descends,
je sais maintenant que
L’abandon est un crime et la fuite est son châtiment.
Pour
Quelqu’un,
qui m’a toujours voulu qu’du bien mais.
Quelqu’un,
qui m’a dit oui quand je lui ai dit viens,
Quelqu’un,
que j’ai l’impression d’avoir toujours connu,
Mais quelqu’un,
que je ne connais plus. (bis)
Batlik (Assis Là 2005 « à brûle pour point »)