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19 décembre, 2006
Tout cela me désole…
Cette vie me désole,
Cette vie avec toi me désole…
Hier, en attendant mon bus près de l’Arc de Triomphe,
Je me suis souvenue,
Souvenue d’une balade que nous avions faite,
Main dans la main,
C’étais je crois un dimanche,
Qu’il était doux d’être ensemble,
De parler de rien,
De se promener dans les rues de Paris,
Il me semble que c’était il y a une éternité…
Comment avons nous pu en arriver là ?
Tu étais mon évidence,
Celui que je croyais être fait pour moi,
Jamais je n’avais autant fait confiance,
Je nous voyais déjà finir notre vie tous les deux…
Comment avons nous pu en arriver là ?
J’aimerais me souvenir de cette complicité que nous avions.
Aujourd’hui, nous vivons côte à côte comme deux étrangers,
Nous ne nous parlons plus,
Nous ne passons plus de temps ensemble…
Le temps passe et déjà je n’arrive plus à me souvenir,
De la dernière fois que tu m’as pris la main,
De la dernière fois que tu m’as embrassé,
De la dernière fois que tu as effleuré mes seins alors que je m’habillais,
De la dernière fois que tu m’as demandé de dormir tout contre toi,
De la dernière fois que tu m’as dit que tu m’aimais…
Je n’ai même pas réussi à garder le souvenir de ces petits gestes qui faisaient la douceur de mon quotidien…
Un soir de la semaine dernière,
Un soir où l’alcool m’a aidé à te poser cette question,
Je t’ai demandé si tu ne m’aimais vraiment plus du tout,
Tu n’as pas répondu,
J’ai compris.
Entre nous il n’y avait plus que des souvenirs,
Eux aussi ont presque tous disparus…
17 décembre, 2006
Mes regrets
Inutile de te lever pour m’écouter
Navré de te déranger une si belle soirée
Ta robe de mariée est faite pour épouser
Mes regrets, mes regrets
Ne crains rien de moi je ne troublerai pas
Ton bonheur qui commence où finit ma joie
Vraiment je n’savais pas qu’en un soir on pouvait…
Mais à quoi bon, à quoi bon…
A quoi bon te dire que la vie n’est possible qu’avec toi
Tu ne m’écoutes pas
Tu n’me vois pas
Comme tu es loin déjà
Si une heure un soir on pouvait se revoir
J’ai dit des mots stupides et vides d’espoir
Il faut me pardonner je ne m’suis pas encore…
Habitué, habitué
Il faut dire que tout change si rapidement
Je dois fermer les yeux pour te voir comme avant
Non non ne parles pas
En moi j’entends ta voix comme avant, comme avant
Elle me dit des mots cette voix
Comme c’est loin tout ça
Mais parles, fais quelque chose ne me laisse pas
M’en aller comme ça
Navré d’avoir dérangé une si belle soirée
Je suis venu avant tout pour te demander
Non pas de revenir, seul’ment de n’pas sourire
Sourire, ne pas sourire
Michel Polnareff