Déesse déchue

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10 août, 2006

tu manques

Classé sous Mon recueil de poésie,Rien que pour Toi — deessedechue @ 22:08

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Y a des qualités de silence
Comme les étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l’on entend presque pas

Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas

Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l’aurais supposé
Moi qui ne tiens pas même au vent

Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain

On apprend tout de ses souffrances
Moi, j’ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l’absence
Je suis plus vivant que je crois

Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps

Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d’autres, pas à moi

Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement

Tu m’manques

Jean-Jacques Goldman

Le monde est stone

Classé sous Mon recueil de poésie — deessedechue @ 21:43

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J’ai la tête qui éclate
J’voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourrir
Stone
Le monde est stone
Je cherche le soleil
Au milieu de la nuit
J’sais pas si c’est la terre
Qui tourne à l’envers
Ou bien si c’est moi
Qui m’fais du cinéma
Qui m’fais mon cinéma
Je cherche le soleil
Au milieu de ma nuit…
Stone
Le monde est stone
J’ai plus envie d’courir
Comme tous ces automates
Qui bâtissent des empires
Que le vent peut détruire
Comme des châteaux de cartes
Stone
Le monde est stone
Laissez-moi me débattre
N’venez pas m’secourir
Venez plutôt m’abattre
Pour m’empêcher d’souffrir
J’ai la tête qui éclate
J’voudrais seulement dormir
M’étendre sur l’asphalte
Et me laisser mourir
Et me laisser mourir

Paroles : Luc Plamondon
Musique : Michel Berger

Come with me…

Classé sous Dessin, peinture,Rien que pour Toi — deessedechue @ 17:58

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Citation du jour

Classé sous Citations — deessedechue @ 15:44

« Le mensonge est l’arme des forts. »
Michel Zevaco

A priori thé

Classé sous Mes restaurants préférés — deessedechue @ 15:42

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Le cadre de la Galerie Vivienne est superbe
La nourriture délicate et le brunch bon et copieux
C’est minuscule pensez donc à réserver !

35 Galeris Vivienne
75002 Paris
Tél : 01 42 97 48 75

Départ imminent

Classé sous Rien que pour Toi — deessedechue @ 15:33

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Samedi je pars en vacances
Quinze jours
loin de toi
Cette séparation
m’angoisse
Je ne peux me résoudre à te laisser
seul
J’air peur
Quinze jours
sans toi
sans te voir
te sentir
sans ta peau
et puis
l’angoisse du retour
Dans quel état seras tu ?
Dans quel état serons nous ?
J’air peur…

Phantomatic par MalldoroR

Classé sous Photographie — deessedechue @ 15:20

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Quinze longs jours

Classé sous Mon recueil de poésie — deessedechue @ 12:00

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Quinze longs jours encore et plus de six semaines
Déjà ! Certes, parmi les angoisses humaines
La plus dolente angoisse est celle d’être loin.

On s’écrit, on se dit que l’on s’aime, on a soin
D’évoquer chaque jour la voix, les yeux, le geste
De l’être en qui l’on met son bonheur, et l’on reste
Des heures à causer tout seul avec l’absent.
Mais tout ce que l’on pense et tout ce que l’on sent
Et tout ce dont on parle avec l’absent, persiste
À demeurer blafard et fidèlement triste.

Oh ! l’absence ! le moins clément de tous les maux !
Se consoler avec des phrases et des mots,
Puiser dans l’infini morose des pensées
De quoi vous rafraîchir, espérances lassées,
Et n’en rien remonter que de fade et d’amer!

Puis voici, pénétrant et froid comme le fer,
Plus rapide que les oiseaux et que les balles
Et que le vent du sud en mer et ses rafales
Et portant sur sa pointe aiguë un fin poison,
Voici venir, pareil aux flèches, le soupçon
Décoché par le Doute impur et lamentable.

Est-ce bien vrai ? Tandis qu’accoudé sur ma table
Je lis sa lettre avec des larmes dans les yeux,
Sa lettre, où s’étale un aveu délicieux,
N’est-elle pas alors distraite en d’autres choses ?
Qui sait ? Pendant qu’ici pour moi lents et moroses
Coulent les jours, ainsi qu’un fleuve au bord flétri,
Peut-être que sa lèvre innocente a souri ?
Peut-être qu’elle est très joyeuse et qu’elle oublie ?

Et je relis sa lettre avec mélancolie.

Paul Verlaine

Te lire et pleurer

Classé sous Rien que pour Toi — deessedechue @ 11:59

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Hier soir, j’ai enfin trouvé le courage (ou peut être la curiosité) nécessaire pour ouvrir mon journal. Tu m’avais écrit. Je t’ai lu. J’ai pleuré. J’aurais aimé de serrer contre mon coeur, tu dire combien je t’aimais, te dire que tout allait s’arranger…
Je t’ai rejoint dans ton repère. Tu jouais,  bien sûr avec Elle. Je me suis alors contenté d’un baiser dans tes cheveux et je suis retournée me coucher, seule.
J’ai mal dormi. Je ne me souviens pas avoir rêvé, même pas de nous.
Je ne te l’ai donc pas dit hier mais « Je t’aime. Si tu le voulais ne serait ce qu’un tout petit peu… je suis sûre que tout pourrait s’arranger ! ».

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