Poème d’un anonyme
Tout le monde me le dit,
Mais ça m’est impossible,
De ne plus penser à elle,
Qui m’a sauvé la vie.
Fragile, innocente, et belle
J’avais tout, avec elle.
J’ai tout perdu, et bien plus,
Quand elle me dit qu’elle ne me voulait plus.
Ce n’est pas sa faute, elle est comme ça.
Je ne lui en veux pas, comment faire ?
Mais je meurs à petit feu, tout seul, las.
Lorsque je me dis que ça va,
Lorsque je remonte la pente enfin,
Tout me remonte à l’esprit, et là,
Je pleure, encore et encore, sans fin