Déesse déchue

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24 juillet, 2006

Merci mes petits cachets !

Classé sous Ma vie avec ou sans Lui — deessedechue @ 22:22

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Peut être un peu excessif ? Non à peine suffisant pour apaiser ma souffrance.

Ces petits gestes qui me font si mal. Ce soir je le croyais parti, je croyais que je pourrais seule exprimer mon désespoir, assise sur le carrelage tiède de ma salle de bain. Je me sens plus à l’aise pour pleurer dans ma salle de bain et surtout part terre, sinon j’ai l’impression que je vais tomber.
Et bien non il était bien là et pire il m’a trouvé est resté  dix bonnes minutes à me regarder pleurer pour finalement partir. Ca m’a fait mal de réaliser à quel point je ne comptais plus pour lui. Jamais je n’aurais pu l’abandonner dans cet état ni lui ni personne d’ailleurs !

J’ai pleuré là sur le carrelage de ma salle de bain puis épuisée je suis allée prendre mes petits morceaux de cachets. Mon esprit commence à s’embrumer, c’est plus supportable ainsi…

Il faut que nous mettions fin à cette cohabitation, mais je n’en ai pas envie, j’aurais l’impression de le perdre définitivement.

Même si je sais qu’il n’est plus à moi il est à elle : Colchique, Hellebor, Gaëlle sa muse vespérale. Elle n’a que l’embarras du choix et elle a vraiment l’air embarrassée par ce choix. En fait, elle a décidé de ne pas faire de choix en prétextant ne vouloir faire souffrir personne. C’est tellement plus facile ! En fait c’est surtout elle même qu’elle préserve ainsi en faisant souffrir tout le monde.

Pour moi c’est le coup de grâce, elle me l’arrache pour le faire souffrir.

J’aimerais qu’il soit heureux qu’il reprenne forme humaine, qu’il retrouve son regard pétillant, je n’aurais pas l’impression de mourir à chaque instant en vain.

Un peu plus tard je me verserai un verre de rhum et enfin je dormirai. Dans mes rêves tout est si différent. Dans mes rêves il m’aurait trouvé en larmes dans la salle de bain m’aurait serré dans ses bras pour me consoler. Il serait resté avec moi nous aurions parlé il m’aurait demandé pardon et m’aurait à nouveau serrée dans ses bras. Nous nous serions retrouvés ensembles à nouveau, elle, elle aurait disparu.

Depuis toute petite j’ai appris à vivre dans mes rêves, me couper de la réalite et de ses déceptions pour le monde plus beau de mes rêves : plus rien n’a d’importance quand je rêve…

Korin

Classé sous Mes restaurants préférés — deessedechue @ 18:41

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Sans doute un des meilleurs sushis de Paris.
N’ayez pas peur en entrant, il y a une salle en bas ! Pensez quand même à réserver.

58 bis rue Saint Anne
75002 Paris
Tél : 01 40 20 49 93

Heavy Metal de Jan Saudek

Classé sous Photographie — deessedechue @ 18:28

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« Ma métamorphose » ou le dernier mail que je lui ai écrit…

Classé sous Ma vie avec ou sans Lui — deessedechue @ 18:20

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Je suis tombée si bas.

J’ai vraiment honte mais tellement besoin de savoir, de comprendre ce qui s’est passé, ce que tu vivais alors que je ne me doutais de rien ou surtout pas de ça.

Comment ai-je pu être si loin de toi. Comment ai-je pu te perdre. Perdre cet amour sans lequel je ne peux exister. Je n’arrive pas à le retrouver parmi les morceaux de ma vie.

Avant mes dernières conneries, faiblesses, appelles les comme tu veux, moi, un court instant, ça m’a fait du bien. Bref avant cet égarement, j’avais essayé de faire le point sur mes envies, ma vie rêvée à moi. Elle passe par l’amour et rien d’autre, un amour qui aurait tellement confiance en nous que je n’aurais pas peur de le décevoir en lui révélant mes rêves cachés, un amour qui comprendrait mes souffrances et les stigmates qu’ils ont laissés en moi, un amour qui saurais que mon armure de solidité cache un être instable, effrayée du regard des autres, prêt à beaucoup pour ne jamais se faire rejeter, ne jamais décevoir. Cruel destin, tout ce que j’ai voulu fuir auprès de mes amours ma toujours frappé de plein fouet avec  la trahison ou l’abandon.

Toi, mon petit blondinet, tu étais dans mon monde cet amour qui devait me permettre de me révéler et puis non ; ça ne c’est pas passé ainsi.

Toi aussi tu portais beaucoup de blessures j’ai donc mis les miennes de côté. Ce fut ma première erreur. La seconde se produisit alors que je n’arrivais plus du tout à gérer seule mes blessures. Je ne t’en ai pas vraiment parlé, j’ai eu peur des reproches, des sarcasmes, je me suis enfermée dans mon monde pour souffrir seule et tu t’es senti rejeté. J’en suis désolée pour nous deux car nous souffrions sans doute un peu de la même façon mais chacun dans notre coin.

C’est mon analyse de notre descente aux enfers. Moi en chemin je pensais à toi mais toi tu l’avais croisée, elle, ton alter ego. Tous ces poèmes, ces dessins, ces chambres d’hôtel (même à Arcachon), tout ton désespoir…. je suis jalouse cet amour que tu lui voues.

Et à cet instant précis j’ai bien compris que je ne suis plus qu’un cafard dans l’obscurité. Le cafard est malheureux à regarder les papillons, à voir tous ses rêves s’envoler pour aller se cramer les ailes sur un néon… Ne te brule pas, toi qui fut tout pour moi, essaies d’être heureux de cet amour. On ne peut pas tous perdre.

Moi je retournerai à ma vie d’avant, ma vie de cafard. J’aurais finalement eu l’illusion d’être plus, je n’étais qu’un cafard travesti en déesse.

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