La Marquisette
Un petit artisan glacier qui paie pas de mine mais qui fait d’excellentes glaces
ouvert uniquement l’été
Attention il y a souvent la queue !
31-33, avenue de Saint-Ouen
75017 PARIS
Tél : 01 45 22 91 65
Un petit artisan glacier qui paie pas de mine mais qui fait d’excellentes glaces
ouvert uniquement l’été
Attention il y a souvent la queue !
31-33, avenue de Saint-Ouen
75017 PARIS
Tél : 01 45 22 91 65
Je suis perdue
Ma vie avec toi ressemble à une douche écossaise
Un instant tu m’ignores
L’instant d’après tu te rapproches de moi
Que dois je faire
Je passe successivement du désespoir à la joie
Tu refuses de partager un petit déjeuner avec moi
Puis tu m’invites à déguster un glace avec toi
Tu m’abandonnes à mon plus sombre désespoir
Puis tu viens me faire l’amour
Que dois je penser
Que dois je faire
Je ne sais jamais quel comportement adopter
Peur de ne pas être en adéquation
Avec tes sentiments du moment
Je suis perdue
Le désespoir n’a pas d’ailes,
L’amour non plus,
Pas de visage,
Ne parlent pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon amour
et que mon désespoir.
Paul Eluard
J’ai besoin de vous
J’aimerai pouvoir vous lire
J’espérais vous émouvoir en vous parlant de moi
Sans détour, sans pudeur,
Je vous ai ouvert mon coeur
en espérant nouer quelques liens,
ne seraient ils qu’éphémères
S’il vous plait parlez moi, écrivez moi, commentez moi
Ce midi nous avons déjeuné ensemble. T’es tu au moins rendu compte que tu ne me parles plus. Je te regardais, tu as vraiment mauvaise mine : tes immenses cernes, tes cheveux sales, pas coiffés trop longs, cette barbe ; mais surtout tu ne souris plus jamais, tes magnifiques yeux bleu gris sont ternes, fatigués. J’ai tellement mal en te regardant. Alors j’essaie de te parler de toi, te suggère de t’évader un peu pour prendre l’air, voir le soleil ou faire un peu de sport… Non tu ne veux surtout pas t’éloigner de cet ordinateur cordon ombilical qui te relit à Elle. Je comprends sans que tu le dises, te suggère de partir en vacances avec Elle… Tu m’expliques qu’Elle ne peut pas mais tu es surpris. Tu ne comprends pas que je me torture ainsi.
Non, tu ne comprends vraiment pas que je t’aime et que je souffre à te voir si malheureux !
Azhram c’est le pseudo que tu utilisais lorsque vous discutiez ensembles sur Internet, toutes ces nuits. Azhram c’est le nom du héro de ce livre que je t’avais offert, pour te faire plaisir… Azhram, c’est en découvrant que tu t’étais crée un nouveau compte NSM que j’ai commencé à comprendre, que j’ai commencé à fouiller et que bien sûr j’ai trouvé.
Aujourd’hui tu as peur de la perdre, peur que vous redeveniez deux anonymes… Elle te manques à chaque instant. Je te lis sans que tu le saches et je souffre. Nous qui étions si proches, que sommes nous donc devenus ? Tu es méconnaissable et moi… je me découvre et ne me comprends pas moi même. Je sacrifierais sans hésiter tout ce que j’ai pour que tu aies à nouveau peur de me perdre, pour que je te manque encore…
Je me suis réveillée ce matin
Tu dormais à côté de moi
Tout à côté de moi et à la fois si loin
J’aurais voulu te toucher
Toucher ta peau encore une fois
Passer les doigts dans tes cheveux
Et puis non
Je n’en ai plus le droit
Tu es trop loin de moi
Je me suis levée sans faire de bruit
Je suis partie
Retournée à mon quotidien
Qui est si loin
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire
J’adore les chevaux. J’aime leur chaleur, leur odeur… Dans mes rêves il y a toujours eu un cheval. Comme de bien entendu j’ai mis ce rêve de côté pour des choses plus raisonnables : je n’ai pas de cheval, je n’ai même pas le niveau que j’aurais voulu avoir en équitation.
Lorsque je regarde l’année écoulée, je ne peux faire qu’un seul constat : j’ai mis tout ce qui me tenait à coeur de côté : mon amour mais aussi l’équitation. Cela fait environ un an que je ne suis pas monté à cheval. Je me suis exclusivement consacrée à mon boulot et j’ai échoué… J’ai mis mes rêves entre parenthèses. J’ai négligé les fondations mêmes de mon existence pour un boulot qui ne me convenait pas. Aujourd’hui j’ai perdu mon amour et cela fait des mois que je n’ai pas enfouis mon visage dans l’encolure d’un cheval….
Il y a des conséquences irréparables d’autres le sont moins : dans 15 jours je pars en stage d’équitation. Je serai seule mais au milieu des chevaux !
A gauche en entrant : la cuisine. Adresse populaire. Les ravioli shanghaien sont délicieux et les nouilles incroyables. Un des meilleurs qualité prix du quartier !
54, rue Sainte Anne
75002 Paris
Tel: 01-49-26-01-51
J’ai l’impression de me débattre contre un immense sentiment de solitude. Cohabiter avec lui est horriblement douloureux. Lui qui était si attentionné est devenu si distant, tellement indifférent. J’ai bien essayé d’attirer son attention en vain.
Je m’agite sans cesse pour surtout ne pas y penser. J’ai désespérément contacté toutes les personnes que je connaissais pour essayer de m’occuper. Malheureusement c’est l’été, tout le monde part ou est déjà parti. Me voilà seule, confrontée à cette séparation. Finalement, je rejoins les vieux et les chiens dans la solitude de cet été…